Collision aérienne à Washington : les corps des 67 victimes retrouvés, une enquête en cours... |
Les autorités ont annoncé mardi 4 février avoir retrouvé les corps des 67 victimes du crash aérien survenu près de Washington, après plusieurs jours de recherches dans les eaux glacées du Potomac. Tandis que l’identification des victimes se poursuit, les enquêteurs analysent les boîtes noires pour déterminer les causes de la catastrophe, qui pourrait être liée à un sous-effectif dans la tour de contrôle de l’aéroport Ronald-Reagan.
Les équipes de sauvetage ont retrouvé les corps des 67 personnes tuées dans la collision la semaine dernière entre un avion de ligne et un hélicoptère militaire autour d'un aéroport de Washington, ont annoncé mardi 4 février les autorités.
Ces derniers jours, les sauveteurs avaient continué de fouiller les eaux glacées du fleuve Potomac pour repêcher tous les corps après le pire drame aérien aux Etats-Unis depuis 2001, dans lequel tous les passagers à bord des deux appareils ont été tués.
Les différents services impliqués dans les recherches ont annoncé avoir « retrouvé (les corps) des 67 victimes de la collision aérienne », précisant dans un communiqué conjoint que toutes, sauf l'une, « ont été identifiées avec certitude ». « Nous sommes de tout cœur avec les familles des victimes », ont-ils ajouté, se disant « déterminés à les soutenir dans cette période difficile ».
Récupérer les débris dans le fleuve
Les équipes de sauvetage se concentrent désormais sur « la récupération des débris restants dans le fleuve Potomac », ont-elles par ailleurs fait savoir.
Les opérations de repêchage des deux appareils qui se sont abîmés dans le Potomac, tout près de l'aéroport Ronald-Reagan de Washington, ont été lancées lundi en parallèle à la poursuite des recherche des victimes. Cinq jours après la collision, de premiers éléments de l'avion, une partie de son fuselage notamment, ont été repêchés lundi dans le fleuve.
Les boîtes noires analysées
Les boîtes noires sont analysées par l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a dit espérer publier « dans les 30 jours » un rapport préliminaire sur les causes de la catastrophe.
Selon le New York Times, la tour de contrôle de l'aéroport Ronald-Reagan était en sous-effectif le soir de l'accident le 29 janvier. Un seul contrôleur, au lieu de deux, assurait le trafic des avions de ligne et des hélicoptères.