Béliers de Kemper. « Arrêtons de courir comme des poulets sans tête » : la colère de Lucas Thevenard... |
Les Béliers de Kemper sont tombés pour la première fois de la saison dans leur salle, mardi 4 février, face aux Sables (77-81). Après le revers à Toulouse, c’est un nouvel avertissement pour les joueurs de Thibault Wolicki. Une situation qui agace Lucas Thevenard, l’intérieur quimpérois. Retrouvez les réactions.
Pour la première fois de la saison, les Béliers de Kemper ont enchaîné un deuxième revers de rang, mardi 4 février, face aux Sables. Plus que le résultat, qui pourrait rester anecdotique en fonction de l’épilogue de la première phase, c’est le déficit d’intention qui agace Thibault Wolicki, le coach quimpérois. Retrouvez les réactions d’après-match.
Lucas Thevenard (intérieur des Béliers de Kemper) : « Je ne sais pas si c’est un relâchement. On se casse le cul à l’entraînement et peut-être qu’inconsciemment, on se relâche en match. Mais à domicile, on n’a pas le droit de perdre de cette manière. Défensivement surtout. Car offensivement, on a des problèmes mais c’est surtout défensivement qu’on a des problèmes avec nous-mêmes. Le staff fait un gros taf pour scouter les équipes d’en face, et on ne respecte pas cela. Là -dessus, on manque d’intelligence, même si on a tous envie de bien faire. Mais je pense qu’il faut qu’on arrive à réfléchir et à arrêter de courir comme des poulets sans tête. Maintenant, on a un gros match à Tours. On va espérer que cela va rester sans conséquence. On verra. Ce qui est sûr, c’est que Tours y sera. »
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Thibault Wolicki (coach des Béliers de Kemper) : « Je suis un peu en colère. Qu’on perde à Toulouse, je peux l’excuser. Là , le discours, c’était que Les Sables peuvent encore être dans les sept premiers, sur un concours de circonstances. Je nous ai trouvés sans énergie, sans envie et sans partage. Sans cohésion. En défense, on n’était pas clair du tout sur les aides. En plus, on ne met pas un tir, et on ne fait aucun stop. C’est la première fois où physiquement, ils ont été au-dessus de nous. On a deux jours pour redresser la situation avant Tours. On s’est mal battu, on a parfois voulu faire des exploits individuels. On a raté plein de trucs à la c.. Semer le doute ? Je n’espère pas. Mais il faut se remettre en question. On ne peut pas appuyer sur un bouton et se dire que ça va repartir. »